Mon EVJF #4

Previously on Faust'in : Mon EVJF #1 - Mon EVJF #2 - Mon EVJF #3

Nous avons les cheveux mouillés, le corps tout mou et nous sentons légèrement le chlore (nous sortons des Thermes, pour le petit rappel). Il est donc grand temps d'aller faire un brin de toilette avant que les mouches ne viennent nous squatter de trop près.

Une fois pomponnée, les girls viennent faire un nouveau détour par ma valise. Moi qui pensais être débarrassée de ces foutus déguisements, j'étais bien loin d'imaginer, qu'elles voulaient que je porte cette tenue :

Mais c'était sans compter sur ma légendaire force d'ânesse qui surgit en moi quand je n'ai pas envie de faire quelque chose. Et quand je dis non, c'est non, quitte à devenir légèrement irritante. Heureusement, mes coupines le savent bien et elles n'ont pas insisté plus que ça. J'ai juste joué le jeu en portant la fameuse culotte (que j'avais sur la tête à mon arrivée), par dessus mon jean. 

En chemin, elles m'expliquent tout de même que je vais avoir quelques gages photographiques. A n'importe quel moment de la soirée, elles ont le droit de me faire prendre la pause pour immortaliser mon ridicule, mais ce n'est pas tout. Je dois également trouver 10 hommes (chauve, flic, roux, en spartiate, moustachu ...) avec qui je dois prendre la pause. Je n'ai pas accomplie cette dernière mission dans son intégralité, mais je possède quelques petits souvenirs sur mon disque dur. 

Il me faut donc tout de suite un petit remontant afin, de me sentir capable d'affronter tout ça. S et G me laisse juste 5 minutes, le temps pour elles de me dégoter une jolie coiffe.

Nous sirotons tranquillement notre verre de vin sur la place de la Mairie. Le Mistral s'étant re-pointé, nous faisons attention à ne pas nous prendre un parasol sur la tronche. Ça serait dommage de finir aux urgence !!!

L'heure tourne, il est grand temps d'aller manger un morceau. Mais en chemin, j'aperçois la boutique Minelli, encore ouverte. Ni une ni deux, je m'y engouffre (même pas peur) et en ressort avec une jolie paire aux pieds.

Nous sommes maintenant attablées au Tapas Café, Place des Augustins où les mojitos vont bon train. Nous sommes entourées d'une pauvre infirmière se trimballant avec sa perf et d'une bunny. A ce moment là, je me rends tout de même compte de la chance que j'ai d'avoir des amies formidables, qui ont su m'écouter au lieu de vouloir à tout prix me ridiculiser ;)

Il fait nuit, nous avons passé une agréable soirée en terrasse et nous décidons de nous balader un peu, afin de faire visiter la ville à N.

La visite s'effectue au son des crépitements des flashs.

Je vous préviens, qu'après ce billet, vous n'allez pas revoir ma trogne de si tôt sur mon blog... Profitez en bien aujourd'hui pour vous marrer, parce qu'à partir de maintenant, l'auto dérision, c'est fini ;)

Un passage au Pub pour une bonne Guinness bien fraiche et il est maintenant l'heure de rentrer nous coucher. Enfin, coucher est un bien grand mot, puisque nous étions alcoolisées jusqu'à la moelle, je vous laisse donc imaginer la suite ...

Je ne vais pas faire de "To be continued", vous l'aurez compris, mon EVJF vient de se terminer. Le dimanche, nous avons juste profité d'une grasse mat, et sommes allées prendre le petit dej' chez G. Nous avons joué avec T-Boy (le chat, au cas où vous l'auriez oublié) et avons du nous rendre à la gare en début d'après midi pour rentrer sur Paris, N et moi. La suite, vous la connaissez (Cf. "Mon coup de gueule du lundi").  

Un grand merci à mes coupines pour ce superbe weekend. Je ne l'oublierai pas de si tôt. C'est vrai, le ridicule ne m'a pas vraiment tué sur ce coup là, mais je suis comme ça et n'aime pas spécialement ce genre de choses. Je m'excuse donc ici une nouvelle fois pour avoir enterré S, il y a 6 ans, de la manière dont je n'aurai pas aimé qu'elle m'enterre. Mais pour ma défense, nous étions jeunes à l'époque ;) 

Bon weekend ...