Listening ...

Au début je voulais faire un billet placé sous l'humour de la Nouvelle Star ou d'une autre connerie dans le genre. Mais je n'en ai plus envie maintenant. La partie sérieuse de mon cerveau m'a rattrapée ...

Attendez que je vous explique.

La semaine dernière je reçois un mail d'un certain artiste prénommé "Cerino", qui me demande avec gentillesse si je peux regarder son clip, lui dire ce que j'en pense et d'en parler sur mon blog si ce dernier m'interesse.

Pourquoi une telle démarche ? Tout simplement parce que je cite "Les majors et les médias sont injoignables et je crois décidément que la bloginfo est aujourd'hui le seul courant d'idées vraiment synchrone avec le réel puisqu'il est libre de toute pression économique". Pour la première partie, je suis absolument d'accord avec lui, mais bon pour le côté "libre de toute pression économique", j'y mettrais un bémol, oui, non, parce que faut pas se leurrer, si on me propose une petite Aston Martin, en échange de n'importe quoi d'un simple billet sur mon blog, même sans permis, je ne suis pas contre. Vous voyez jusqu'où je peux aller maintenant ;)

Enfin, bref, je continue mon histoire, parce que faut pas rêver, c'est pas demain la veille que vous me verrez au volant de ce genre de bagnole.

Je regarde et j'écoute son clip, intitulé "A quoi ça sert", que vous pouvez visionner en cliquant ici. 

L'ensemble me plait assez. Une jolie voix grave, un clip joyeux et multicolore, une mélodie intéressante et un texte bien travaillé. Je lui donne donc mes impressions en lui précisant tout de même que je ne suis pas fan dans le fond de la scène française. Oui, il y a des artistes que j'apprécie, oui, des chansons qui m'ont marqué, mais je reste focalisée sur les pays Anglo-Saxon malgré tout. 

Et là, en papotant tous les deux derrière nos écrans, Cerino m'envoie le lien de son album "L'épopée des figurines" sur Deezer. Waouuuu, quelle découverte mes sardines (fallait que je case ce mot aujourd'hui). 22 titres tous aussi différents les uns que les autres, passant de l'anglais à l'espagnol, sans oublier notre chère langue maternelle bien évidement. Et puis parfois, rien, les instruments ne font que passer (affection toute particulière pour le titre "Let's Fly").

Un vrai "Patchwork stylistique" (les "" et l'italique, c'est juste pour dire que les mots ne viennent pas de moi, hein). Cerino me précise également qu'il à écrit cet album "comme une BO de road movie initiatique". Je vous encourage vivement à parcourir le voyage avec lui en cliquant ici.

Je me dis qu'avec un tel talent, comment Soan (dont la tronche m'insupporte) arrive à se faire commercialiser en passant devant de tels artistes (car je pense que Cerino est loin d'être le seul dans le même cas).

Bon, le Monsieur n'est tout de même pas totalement inconnu de certaines personnes, puisqu'il a fait une vingtaine de premières parties de son parrain qui n'est autre que Michel Jonasz et ce n'est pas tout puisque notre très chère Florence Forresti, qui l'apprécie beaucoup, lui a proposé également d'ouvrir les hostilités des 6 représentations qu'elle donnait en décembre 2006 à L'Olympia. Mazette ...

Pour récapituler, je vous encourage donc à visionner son clip "A quoi ça sert", puis de filer tout droit sur Deezer pour écouter ses 22 magnifiques titres regroupés sur "L'Épopée des figurines". De vous renseigner un peu plus sur le personnage en allant faire un tour sur son MySpace et ensuite, si le cœur et le porte feuille vous en dit, d'acquérir son album en écrivant un mail à l'adresse suivante : lamusedenface@hotmail.fr (label associatif).

En tout cas, je suis bien contente que Cerino ai frappé à ma porte la semaine dernière, j'adore les nouvelles rencontres de ce genre et je lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière.

N'oubliez pas que vous pouvez toujours tenter de remporter le Bracelet  "Lilou" des créations de "L'Atelier des Fées" ici jusqu'à ce soir, minuit.