Date : Jeudi 3 avril 2008
Lieu : The Financier – Montparnasse
Horaires : De 19h00 à 22h00
Motif : Recherche colocataires (Et plus si affinité … Mais non, je plaisante, vous m’avez prise pour qui ???)
On se posait de nombreuses questions sur cette fameuse soirée.
Y aura-t-il du monde ?
Le lieu sera-t-il assez grand ?
Aurons-nous une place ?
Les gens seront-ils humains ? (Je m’égare …)
Pour notre première soirée des « jeudi de la colocation », nous avons voulu assurer, mon ami et moi. Pour le coup, 2 ptis verres de vin blanc au Café Marly et c’est parti pour une nuit de folie.
On débarque Métro Montparnasse, on cherche la Rue du Départ, mais nous sommes dans celle de l’arrivée, déjà ça commence bien.
T’es sûr qu’on y va ? – Mais oui, on va jouer au jeu du « commercial », tu vas voir, c’est super.Déjà réponse à notre première question : oui, il y a du monde.
Je lâche modestement mon billet de 10€ (qui comprend l’entrée, l’inscription et une boisson) en échange d’une grosse étiquette "Je recherche" :
Prénom : Faustine
Nombre de colocs : Peu importe
Lieu : Paris
Commentaire : RAS
Je commande une Despé : non, désolée, ce n’est pas compris dans les boissons gratuites – ça continu.
Et une Corona c’est possible ? – Oui, bien sûr pourquoi ? Je t’en pose moi des « pourquoi » !!!
Nous sifflotons nos bières au comptoir, comme de vrais pochtrons.
Première constatation : il y a plus de demande que d’offre.
Oui parce que, que je vous explique, ceux qui possèdent déjà l’appartement et qui cherchent du bétail pour le meubler ont un A rouge sur leur étiquette et nous, ben rien, c’est blanc avec nos caractéristiques et notre tête pour se vendre.
On papote au bar avec un blanc, comme nous, fraîchement débarqué de Paris. Très sympathique ceci dit … (Quand je dis blanc c’est pour l’étiquette, qu’on soit bien d’accord)
On va fumer ? (à ce rythme là on ne va pas s’en sortir)
Beaucoup de rouges habitent la banlieue et les slogans vont bon train :
« C’est à 10 min en RER de Châtelet », non, merci, moi je veux Paris.
« Moi, c’est à 15 min de St Lazare », non merci, c’est Paris que je recherche.
« Mais le cadre est sympa, c’est super champêtre », oui, ben justement, je veux du béton, moi !!!
La soirée avance et rien ne se passe, jusqu’au moment où je vois une fille habitant le 19ème. Je cours, j’y vole et manque de lui tomber dessus.
On échange nos coordonnées, j’irai faire le tour du quartier plus tard.
On papote encore et toujours avec les mauvaises personnes, avec celles qui cherchent comme nous, mais au final c’est plutôt sympa de se raconter nos vies.
Moi c’est Aix.
Moi c’est Nancy (Ah ouai, je reconnais l’accent).
Moi c’est … (ça existe ça ???).
Et moi j’ai faim.
Nous quittons donc nos quartiers et nos fonctions à 22h00, direction un restaurant.
Même si nous n’avons rien trouvé (une personne, mais j’y crois moyen).
Même si nos recherches sont loin d’être terminées.
Même si parfois c’est décourageant.
Ce genre de soirées permet à tous d’y trouver son compte et de passer de bons moments.
Et vous la colocs ?
Lieu : The Financier – Montparnasse
Horaires : De 19h00 à 22h00
Motif : Recherche colocataires (Et plus si affinité … Mais non, je plaisante, vous m’avez prise pour qui ???)
On se posait de nombreuses questions sur cette fameuse soirée.
Y aura-t-il du monde ?
Le lieu sera-t-il assez grand ?
Aurons-nous une place ?
Les gens seront-ils humains ? (Je m’égare …)
Pour notre première soirée des « jeudi de la colocation », nous avons voulu assurer, mon ami et moi. Pour le coup, 2 ptis verres de vin blanc au Café Marly et c’est parti pour une nuit de folie.
On débarque Métro Montparnasse, on cherche la Rue du Départ, mais nous sommes dans celle de l’arrivée, déjà ça commence bien.
T’es sûr qu’on y va ? – Mais oui, on va jouer au jeu du « commercial », tu vas voir, c’est super.Déjà réponse à notre première question : oui, il y a du monde.
Je lâche modestement mon billet de 10€ (qui comprend l’entrée, l’inscription et une boisson) en échange d’une grosse étiquette "Je recherche" :
Prénom : Faustine
Nombre de colocs : Peu importe
Lieu : Paris
Commentaire : RAS
Je commande une Despé : non, désolée, ce n’est pas compris dans les boissons gratuites – ça continu.
Et une Corona c’est possible ? – Oui, bien sûr pourquoi ? Je t’en pose moi des « pourquoi » !!!
Nous sifflotons nos bières au comptoir, comme de vrais pochtrons.
Première constatation : il y a plus de demande que d’offre.
Oui parce que, que je vous explique, ceux qui possèdent déjà l’appartement et qui cherchent du bétail pour le meubler ont un A rouge sur leur étiquette et nous, ben rien, c’est blanc avec nos caractéristiques et notre tête pour se vendre.
On papote au bar avec un blanc, comme nous, fraîchement débarqué de Paris. Très sympathique ceci dit … (Quand je dis blanc c’est pour l’étiquette, qu’on soit bien d’accord)
On va fumer ? (à ce rythme là on ne va pas s’en sortir)
Beaucoup de rouges habitent la banlieue et les slogans vont bon train :
« C’est à 10 min en RER de Châtelet », non, merci, moi je veux Paris.
« Moi, c’est à 15 min de St Lazare », non merci, c’est Paris que je recherche.
« Mais le cadre est sympa, c’est super champêtre », oui, ben justement, je veux du béton, moi !!!
La soirée avance et rien ne se passe, jusqu’au moment où je vois une fille habitant le 19ème. Je cours, j’y vole et manque de lui tomber dessus.
On échange nos coordonnées, j’irai faire le tour du quartier plus tard.
On papote encore et toujours avec les mauvaises personnes, avec celles qui cherchent comme nous, mais au final c’est plutôt sympa de se raconter nos vies.
Moi c’est Aix.
Moi c’est Nancy (Ah ouai, je reconnais l’accent).
Moi c’est … (ça existe ça ???).
Et moi j’ai faim.
Nous quittons donc nos quartiers et nos fonctions à 22h00, direction un restaurant.
Même si nous n’avons rien trouvé (une personne, mais j’y crois moyen).
Même si nos recherches sont loin d’être terminées.
Même si parfois c’est décourageant.
Ce genre de soirées permet à tous d’y trouver son compte et de passer de bons moments.
Et vous la colocs ?
10 commentaires:
Quelle aventure ! Et surtout quel courage il faut avoir pour tout faire !
La colloc (dans le style tu couches pas avec la colloc parce que c'est pas ta copine) j'ai jamais fait :)
@Xia : Nouvelle expérience pour moi et je pense que ça va être plutôt sympa.
J'ai vécu plusieurs fois en coloc, une fois à 10 dans une maison immense c'était très sympa mais un vrai bordel aussi pour collecter les loyers et les thunes et aucun n'avait les mêmes horaires que les autres. J'en garde tout de même un souvenir joyeux et complètement délirant malgré des engueulades d'anthologie.
Un autre fois on était deux avec un mec que je ne connaissais pas du tout à la base, c'était tranquille sauf qu'il est très difficile de cohabiter avec quelqu'un avec qui on a aucune affinités.
Maintenant j'envisage une coloc plus organisée avec une très bonne amie à moi, un truc carré et du long terme donc on prend notre temps on cherche une maison avec jardin dans Paris.
Pas mal ces soirées "speed collocation". Je ne connaissais pas. J'ai testé la collocation à Londres (où j'ai vécu 3 ans). D'abord avec des inconnus (je garde un très mauvais souvenir, car je suis manicomaniaque), la seconde avec des potes (je garde un tout petit mauvais souvenir car je suis maniacomaniaque, mais avec tes potes, tu peux râler!).
moi j'ai toujours vécu seule, mais j'avoue que c'est maintenant que je ferai bien de la colloc'
en fait les jeudis de la colloc c'est un speed dating de l'immobilier ...
bon courage en tous cas ! bisous
avant de revenir à Paris, j'ai dû vivre en coloc pendant 4 ou 5 ans au total. Avec des gens différents, à Londres, à Bruxelles, en Italie (j'ai pas mal bougé en Europe): parfois des amis, parfois des inconnus (dont un est devenu un très bon ami ensuite) Des bons moments, pleins de repas à la bonne franquette, une belle convivialité, aussi un joyeux bordel de temps en temps.
Et des colocs plus agréables que d'autres aussi ;-) L'important c'est d'être entre personnes sachant se parler pour mettre les choses au clair au besoin et éviter que des bricoles dégénèrenet en gros conflits...
Pour le reste, il vaut mieux être un peu souple et aimer la spontanéité et la convivialité, plutôt qu'un appartement nickel sans un grain de poussière et baigné dans le silence après 22h... et être prêt à partager un peu de son temps libre. Plus on est de fous plus on rit, mais moins on contrôle ;)
à Paris cela reste moins dans les moeurs qu'ailleurs en Europe, je me demande si c'est à cause des conditions des contrats de location, du nombre de studios sur le marché, ou simplement parce que nous sommes plus taciturnes et moins partageurs?
@u fantôme du Père Lachaise : J’ai également connu la coloc à 10 dans une maison à Aix en Provence, mais j’étais juste l’amie d’un coloc à cette époque là.
Cela m’a permis de vivre de bonnes soirées avec eux.
@Sheily : Moi aussi j’ai ce vilain côté maniaquerie qui déborde en moi :)
Mais je me rassure car pour mon coloc c’est pareil :)
@Montmartre_Chica : Oui, c’est absolument ça et c’est super rigolo, même si je n’y croyais guère quant à la rencontre avec un futur appartement, nous avons bien déconné avec certains d’entre eux.
@Tiusha : Je suis totalement d’accord avec toi sur le comportement qu’il faut avoir quand on vit en coloc.
Je sais aussi qu’en faire avec de très bons amis, peu parfois briser une amitié.
Pour ma part non, pour en avoir fait à Aix avec ma meilleure amie.
Pour répondre à ton deuxième commentaire, c’est tout simplement la faute de l’administration Française et de nos meurs qui ne sont pas ouvert à la culture Européenne.
Le propriétaire ne comprend pas pourquoi les gens veulent vivre à plusieurs, ils trouvent plus logique que chacun vive dans un 15m², pour vivre dans plus grand en couple bien sur.
courage je sais que c'est galère pour trouver ! mais tu vas réussir t'inquiète
@Lili est insolente : Merci pour ton soutien.
Je sais que ça ira mieux dans quelques temps :)
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