Voilà, ça y est, j'ai terminé la lecture de mes 7 romans.
Voilà donc mes commentaires, mes notes ainsi que mon choix de 3 romans pour cette sélection du mois de mars.
Dans la catégorie ROMAN :
Zoli de Column Mc Cann
Commentaires : La première pensée que j’ai eu en fermant ce roman fut une grande déception entre le 4ème de couverture et ce que je venais de lire.
Je devais surement m’attendre à plus de légèreté, à plus de féerie envers l’idée que j’avais de ce peuple.
La musique, la danse, les fou rire, la voyance, la solidarité…
Cela fait puéril de dire ça mais j’ai toujours voulu imaginer les choses autrement, je devais surement les embellir.
Il est vrai que l’on nous annonce Zoli comme étant une fille, jeune fille et plus tard comme une femme libre et sauvage.
Mais nous sommes loin, à la lecture de ce roman, d’y voir la notion de « liberté », que nous connaissons.
En réalité Zoli est certes indépendante dans ses choix et actions qu’elle mènera tout au long de sa vie, mais elle est tout de même menottée de part sa culture et sa société à subir les conséquences de ses actes et bons nombres de gestes violents ponctueront cette vie pleines de fougue.
J’y ai beaucoup apprit grâce à ce récit.
Plus de réalité, plus de confrontation, plus de violence.
C’est ainsi qu’il faut voir l’histoire de ce peuple, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, mais celui-ci persiste à mes yeux de manière intemporelle.
Paradoxalement, la liberté côtoie tour à tour la notion de soumission.
Une belle histoire d’amour que nous raconte cet écrivain.
Note : 14/20
Un crime dans le quartier de Suzanne Berne
Commentaires : Une plume lisse et fragile qui réussit à transformer l’histoire d’une jeune fille, pourtant banale, en une succession de tourbillons.
En effet, quoi de plus normale que la vie que nous décrit Marsha.
Des frères et sœurs qui la repoussent, une mère obnubilée par sa carrière, suite au départ de son mari avec la plus jeune de ses sœurs, des voisins plus ou moins envahissants…
Mais il y a ce meurtre.
Le meurtre d’un jeune enfant du même quartier qui va vite faire l’objet d’une enquête pointue et mystérieuse menée par Marsha elle-même.
L’écriture qu’emploie Suzanne Berne évite l’ennui qui aurait pu s’immiscer lors de cette lecture, même si parfois elle fut présente.
Car, de mon point de vue, j’ai ressenti une sorte de platitude qui a persisté tout le long du récit.
Une platitude qui m’a parfois mise mal à l’aise et qui m’a rendue parfois nostalgique.
Je ne sais quoi penser de cette histoire.
Il y a un côté qui m’a dérangée dans la forme et un côté qui m’a permis l’évasion.
Une évasion temporelle.
Quel bonheur de se retrouver plongée à l’époque du Watergate. Beaucoup de descriptions y sont faites et cela rend l’énigme encore plus intéressante que si elle se passait de nos jours.
Marsha est une jeune fille pleine de malice et de naïveté, elle ne fait pas la part du bien et du mal lorsque celle-ci accuse injustement son voisin du meurtre commis sur le jeune garçon, elle s’ennuie.
Mais bizarrement, nous ne lui en voulons pas, grâce à cette plume « lisse et fragile » qu’a su employer l’auteure.
Note : 12/20
In Memoriam de Linda Lê
Commentaires : Un roman curieux.
Il m’a attirée et repoussée à la fois.
D’un côté je me suis dis « tant de bruit pour rien ». Mais d’un autre, je ne peux pas penser une telle chose sachant que le personnage principal nous raconte la souffrance qu’il a vécu en perdant « sa muse ».
Sola, écrivain, laisse derrière elle, après son suicide, deux hommes, deux frères dont les relations s’effritent, dont un, le plus jeune en plein désarroi.
Attirée, parce que l’écriture est fine, épurée et enrobée.
Les émotions décrites sont intenses.
Repoussée, parce que je trouve le style rébarbatif.
Cela m’a un peu étouffée parfois d’entendre la même chose.
Un sentiment de cloisonnement parsème ce roman.
La folie et le repli sur soi font qu’aucun chemin que prendra le narrateur, ne le sauvera de sa triste mélancolie.
A l’inverse de son frère Antoine, qui pleure la disparition d’une femme, lui, se lamente sur la perte d’une jumelle « écrivaine ».
Nous sentons qu’il n’aura plus la capacité de trouver sa voie, sans Sola à ses côtés.
Un roman noir, que je conseille de lire à la lumière du jour.
Note : 12/20
Dans la catégorie DOCUMENT :
Le baiser d’Isabelle de Noëlle Châtelet
Commentaires : Un livre passionnant que je viens de découvrir.
Il est bien de connaître l’envers du décor d’un événement aussi médiatisé que la première greffe du visage mondiale.
Je me revois encore hier devant mon poste de télévision à écouter le discours d’Isabelle, nous expliquant qu’elle n’en voulait pas à son chien de l’avoir défigurée ainsi.
Je ne pensais pas un jour rouvrir ce dossier et en connaître les tenants et aboutissants.
L’auteure écrit simplement tant de choses compliquées qui se déroulent dans la vie de cette femme.
Il y a tellement de délicatesse et de douceur dans son écriture, que j’y ai parfois trouvé un côté poétique.
C’est intéressant d’avoir pu nous faire partager des pages personnelles d’Isabelle. Nous y voyons son point de vue sur chaque chapitre que nous décrit Noëlle Châtelet et cela nous rapproche de ce qu’elle a vécu, de l’intérieur comme de l’extérieur.
La complicité, la solidarité, la force intérieure et l’amitié, sont autant de termes évoqués intensément au cours de cette histoire de vie.
L’auteure a su nous retranscrire beaucoup d’émotion et dans le même temps nous éclaire sur le schéma et l’organisation scientifique qu’il a fallu déployer afin de sauver la vie d’Isabelle, car tel fut le cas.
L’espérance et la force qui émanent de ce livre nous permettent de relativiser sur les petits soucis de la vie quotidienne que nous pouvons rencontrer dans nos vies à tous.
Une belle écriture pour décrire la « monstruosité » qu’a vécu Isabelle.
Note : 16/20
Les filles de Riyad de Rajaa Alsanea
Commentaires : Il était une fois l’histoire de quatre jeunes filles Saoudiennes.
Elles se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.
Ce n’est pas du tout ce que raconte ce livre et pourtant on leur souhaiterait tout le bonheur du monde.
Rajaa Alsanea décrit le quotidien de quatre jeunes protagonistes féminines au travers d’une conteuse d’histoires des temps modernes.
En effet, c’est par le biais de mails hebdomadaires que nous suivons les péripéties de Sadim, Michelle, Lamis et Gamra.
Ce livre m’a surprise par sa modernité dans l’écriture, non pas que je m’attendais à lire un cliché sur le monde Oriental, mais je ne pensais pas tomber sur une perle d’originalité.
Beaucoup de fraicheur émane des ces différents récits.
Nous nous plongeons dans un univers culturellement différent qui affiche une envie et un besoin de sortir des carcans traditionnels et religieux tout en voulant respecter un certain mode de culture.
Je conseille à tout le monde de découvrir cet univers riche, coloré, paradoxal et si humble à la fois.
Note : 17/20
Dans la catégorie POLICIER :
Garden of Love de Marcus Malte
Commentaires : Une curieuse histoire que je viens de refermer.
Un récit qui m’a paru compliqué jusqu’à sa moitié.
En effet, je me suis souvent perdue au travers de tous ces personnages, qu’ils soient réels ou fictifs. Cette complexité a failli m’entraîner vers la schématisation du roman sur une feuille de papier, en voulant reproduire tout ce petit monde. Mais le voile se lève et la compréhension fait face.
Je dois avouer que je me suis surprise à aimer me perdre dans les dédales du monde réel et imaginaire.
Marcus Malte, que je viens de découvrir grâce à ce récit, manipule la plume avec dextérité, comme nous jouerions aux poupées russes.
J’y ai souvent vu une adaptation cinématographique lors de ma lecture, mais le travail de réflexion perdrait en intensité et ne rendrait pas le même effet.
L’auteur rend vivants tous ses personnages, que l’on parle de Florence, Mathieu ou d’Ariel, chacun d’entre eux est détaillé avec une telle minutie, qu’ils contribuent à reproduire la part d’ombre et de lumière que reflètent en eux Edouard et Alexandre.
L’un manipulateur, l’autre aveuglé, tour à tour leurs chemins vont se croiser jusqu’au choc ultime.
Ce roman est un orage qui menace d’éclater à chaque page. Un orage qui de plus se trouve être différent selon le récit dans lequel nous sommes.
Une atmosphère qui dérange parfois.
Une perte des repères totale.
Une fin digne de ce nom.
Une subtilité dans l’écriture.
Autant de points bénéfiques, qui de mon point de vue, participent au fait que ce livre restera présent un bon moment dans ma mémoire.
Note : 17/20
Le champ du sang de Denise Mina
Commentaires : Je dois avouer que j’ai trouvé le début du roman légèrement ennuyeux.
Il devient entraînant seulement vers son milieu.
Denise Mina, utilise une plume extrêmement précise.
Elle accentue le moindre détail et elle réussit à nous rendre proche des différents personnages.
Le monde du journalisme s’ouvre à nos yeux de manière crue.
En est-il de même dans la réalité ?
C’est un reproche que je ferais à ce récit car c’est la première fois que je lis un roman policier qui se place du point de vue journalistique.
En général, ce monde apparaît en second plan et il est relégué au rang de pariât.
Ici c’est la police qui est considérée comme telle.
Ce n’est pas tant dans le fait de nous placer de ce côté de la barrière qui me dérange. Au contraire, cela amène un peu de changement dans la littérature policière, c’est juste le fait que je trouve l’histoire un peu légère et peu crédible à mes yeux.
C’est le seul reproche que je ferais sur ce livre, en dehors du fait que l’histoire ait mis du temps à démarrer.
J’ai apprécié la balade Ecossaise.
Ce cliché un peu glauque amène une touche supplémentaire au suspens.
La relation qu’entretient l’héroïne avec son copain nous en apprend plus sur son caractère déterminé. Je trouve pour une fois que l’histoire secondaire nous aide à comprendre certains faits et gestes.
J’avais peur que le roman se termine « correctement », car une fois que nous sommes plongés dans le tourbillon, on n’a pas envie d’en sortir.
Mais la fin ne m’a pas déçue sur ce point.
Note : 14/20
Mon choix sera donc pour cette sélection :
Zoli de Column Mc Cann pour la catégorie Roman
Les filles de Riyad de Rajaa Alsanea pour la catégorie Document
Garden of Love de Marcus Malte pour la catégorie Policier
Je croise les doigts pour que ces 3 livres soient retenus afin que les autres jury puissent les découvrir.
PS : Je conseille vivement de lire Le Baiser d'Isabelle, ainsi que la lecture de Coeur de pierre de Pierre Péju, je n'ai pas de mot pour vous le décrire, il faut le découvrir par vous même.
Bonnes lectures ...
Voilà donc mes commentaires, mes notes ainsi que mon choix de 3 romans pour cette sélection du mois de mars.
Dans la catégorie ROMAN :
Zoli de Column Mc Cann
Commentaires : La première pensée que j’ai eu en fermant ce roman fut une grande déception entre le 4ème de couverture et ce que je venais de lire.
Je devais surement m’attendre à plus de légèreté, à plus de féerie envers l’idée que j’avais de ce peuple.
La musique, la danse, les fou rire, la voyance, la solidarité…
Cela fait puéril de dire ça mais j’ai toujours voulu imaginer les choses autrement, je devais surement les embellir.
Il est vrai que l’on nous annonce Zoli comme étant une fille, jeune fille et plus tard comme une femme libre et sauvage.
Mais nous sommes loin, à la lecture de ce roman, d’y voir la notion de « liberté », que nous connaissons.
En réalité Zoli est certes indépendante dans ses choix et actions qu’elle mènera tout au long de sa vie, mais elle est tout de même menottée de part sa culture et sa société à subir les conséquences de ses actes et bons nombres de gestes violents ponctueront cette vie pleines de fougue.
J’y ai beaucoup apprit grâce à ce récit.
Plus de réalité, plus de confrontation, plus de violence.
C’est ainsi qu’il faut voir l’histoire de ce peuple, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, mais celui-ci persiste à mes yeux de manière intemporelle.
Paradoxalement, la liberté côtoie tour à tour la notion de soumission.
Une belle histoire d’amour que nous raconte cet écrivain.
Note : 14/20
Un crime dans le quartier de Suzanne Berne
Commentaires : Une plume lisse et fragile qui réussit à transformer l’histoire d’une jeune fille, pourtant banale, en une succession de tourbillons.
En effet, quoi de plus normale que la vie que nous décrit Marsha.
Des frères et sœurs qui la repoussent, une mère obnubilée par sa carrière, suite au départ de son mari avec la plus jeune de ses sœurs, des voisins plus ou moins envahissants…
Mais il y a ce meurtre.
Le meurtre d’un jeune enfant du même quartier qui va vite faire l’objet d’une enquête pointue et mystérieuse menée par Marsha elle-même.
L’écriture qu’emploie Suzanne Berne évite l’ennui qui aurait pu s’immiscer lors de cette lecture, même si parfois elle fut présente.
Car, de mon point de vue, j’ai ressenti une sorte de platitude qui a persisté tout le long du récit.
Une platitude qui m’a parfois mise mal à l’aise et qui m’a rendue parfois nostalgique.
Je ne sais quoi penser de cette histoire.
Il y a un côté qui m’a dérangée dans la forme et un côté qui m’a permis l’évasion.
Une évasion temporelle.
Quel bonheur de se retrouver plongée à l’époque du Watergate. Beaucoup de descriptions y sont faites et cela rend l’énigme encore plus intéressante que si elle se passait de nos jours.
Marsha est une jeune fille pleine de malice et de naïveté, elle ne fait pas la part du bien et du mal lorsque celle-ci accuse injustement son voisin du meurtre commis sur le jeune garçon, elle s’ennuie.
Mais bizarrement, nous ne lui en voulons pas, grâce à cette plume « lisse et fragile » qu’a su employer l’auteure.
Note : 12/20
In Memoriam de Linda Lê
Commentaires : Un roman curieux.
Il m’a attirée et repoussée à la fois.
D’un côté je me suis dis « tant de bruit pour rien ». Mais d’un autre, je ne peux pas penser une telle chose sachant que le personnage principal nous raconte la souffrance qu’il a vécu en perdant « sa muse ».
Sola, écrivain, laisse derrière elle, après son suicide, deux hommes, deux frères dont les relations s’effritent, dont un, le plus jeune en plein désarroi.
Attirée, parce que l’écriture est fine, épurée et enrobée.
Les émotions décrites sont intenses.
Repoussée, parce que je trouve le style rébarbatif.
Cela m’a un peu étouffée parfois d’entendre la même chose.
Un sentiment de cloisonnement parsème ce roman.
La folie et le repli sur soi font qu’aucun chemin que prendra le narrateur, ne le sauvera de sa triste mélancolie.
A l’inverse de son frère Antoine, qui pleure la disparition d’une femme, lui, se lamente sur la perte d’une jumelle « écrivaine ».
Nous sentons qu’il n’aura plus la capacité de trouver sa voie, sans Sola à ses côtés.
Un roman noir, que je conseille de lire à la lumière du jour.
Note : 12/20
Dans la catégorie DOCUMENT :
Le baiser d’Isabelle de Noëlle Châtelet
Commentaires : Un livre passionnant que je viens de découvrir.
Il est bien de connaître l’envers du décor d’un événement aussi médiatisé que la première greffe du visage mondiale.
Je me revois encore hier devant mon poste de télévision à écouter le discours d’Isabelle, nous expliquant qu’elle n’en voulait pas à son chien de l’avoir défigurée ainsi.
Je ne pensais pas un jour rouvrir ce dossier et en connaître les tenants et aboutissants.
L’auteure écrit simplement tant de choses compliquées qui se déroulent dans la vie de cette femme.
Il y a tellement de délicatesse et de douceur dans son écriture, que j’y ai parfois trouvé un côté poétique.
C’est intéressant d’avoir pu nous faire partager des pages personnelles d’Isabelle. Nous y voyons son point de vue sur chaque chapitre que nous décrit Noëlle Châtelet et cela nous rapproche de ce qu’elle a vécu, de l’intérieur comme de l’extérieur.
La complicité, la solidarité, la force intérieure et l’amitié, sont autant de termes évoqués intensément au cours de cette histoire de vie.
L’auteure a su nous retranscrire beaucoup d’émotion et dans le même temps nous éclaire sur le schéma et l’organisation scientifique qu’il a fallu déployer afin de sauver la vie d’Isabelle, car tel fut le cas.
L’espérance et la force qui émanent de ce livre nous permettent de relativiser sur les petits soucis de la vie quotidienne que nous pouvons rencontrer dans nos vies à tous.
Une belle écriture pour décrire la « monstruosité » qu’a vécu Isabelle.
Note : 16/20
Les filles de Riyad de Rajaa Alsanea
Commentaires : Il était une fois l’histoire de quatre jeunes filles Saoudiennes.
Elles se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.
Ce n’est pas du tout ce que raconte ce livre et pourtant on leur souhaiterait tout le bonheur du monde.
Rajaa Alsanea décrit le quotidien de quatre jeunes protagonistes féminines au travers d’une conteuse d’histoires des temps modernes.
En effet, c’est par le biais de mails hebdomadaires que nous suivons les péripéties de Sadim, Michelle, Lamis et Gamra.
Ce livre m’a surprise par sa modernité dans l’écriture, non pas que je m’attendais à lire un cliché sur le monde Oriental, mais je ne pensais pas tomber sur une perle d’originalité.
Beaucoup de fraicheur émane des ces différents récits.
Nous nous plongeons dans un univers culturellement différent qui affiche une envie et un besoin de sortir des carcans traditionnels et religieux tout en voulant respecter un certain mode de culture.
Je conseille à tout le monde de découvrir cet univers riche, coloré, paradoxal et si humble à la fois.
Note : 17/20
Dans la catégorie POLICIER :
Garden of Love de Marcus Malte
Commentaires : Une curieuse histoire que je viens de refermer.
Un récit qui m’a paru compliqué jusqu’à sa moitié.
En effet, je me suis souvent perdue au travers de tous ces personnages, qu’ils soient réels ou fictifs. Cette complexité a failli m’entraîner vers la schématisation du roman sur une feuille de papier, en voulant reproduire tout ce petit monde. Mais le voile se lève et la compréhension fait face.
Je dois avouer que je me suis surprise à aimer me perdre dans les dédales du monde réel et imaginaire.
Marcus Malte, que je viens de découvrir grâce à ce récit, manipule la plume avec dextérité, comme nous jouerions aux poupées russes.
J’y ai souvent vu une adaptation cinématographique lors de ma lecture, mais le travail de réflexion perdrait en intensité et ne rendrait pas le même effet.
L’auteur rend vivants tous ses personnages, que l’on parle de Florence, Mathieu ou d’Ariel, chacun d’entre eux est détaillé avec une telle minutie, qu’ils contribuent à reproduire la part d’ombre et de lumière que reflètent en eux Edouard et Alexandre.
L’un manipulateur, l’autre aveuglé, tour à tour leurs chemins vont se croiser jusqu’au choc ultime.
Ce roman est un orage qui menace d’éclater à chaque page. Un orage qui de plus se trouve être différent selon le récit dans lequel nous sommes.
Une atmosphère qui dérange parfois.
Une perte des repères totale.
Une fin digne de ce nom.
Une subtilité dans l’écriture.
Autant de points bénéfiques, qui de mon point de vue, participent au fait que ce livre restera présent un bon moment dans ma mémoire.
Note : 17/20
Le champ du sang de Denise Mina
Commentaires : Je dois avouer que j’ai trouvé le début du roman légèrement ennuyeux.
Il devient entraînant seulement vers son milieu.
Denise Mina, utilise une plume extrêmement précise.
Elle accentue le moindre détail et elle réussit à nous rendre proche des différents personnages.
Le monde du journalisme s’ouvre à nos yeux de manière crue.
En est-il de même dans la réalité ?
C’est un reproche que je ferais à ce récit car c’est la première fois que je lis un roman policier qui se place du point de vue journalistique.
En général, ce monde apparaît en second plan et il est relégué au rang de pariât.
Ici c’est la police qui est considérée comme telle.
Ce n’est pas tant dans le fait de nous placer de ce côté de la barrière qui me dérange. Au contraire, cela amène un peu de changement dans la littérature policière, c’est juste le fait que je trouve l’histoire un peu légère et peu crédible à mes yeux.
C’est le seul reproche que je ferais sur ce livre, en dehors du fait que l’histoire ait mis du temps à démarrer.
J’ai apprécié la balade Ecossaise.
Ce cliché un peu glauque amène une touche supplémentaire au suspens.
La relation qu’entretient l’héroïne avec son copain nous en apprend plus sur son caractère déterminé. Je trouve pour une fois que l’histoire secondaire nous aide à comprendre certains faits et gestes.
J’avais peur que le roman se termine « correctement », car une fois que nous sommes plongés dans le tourbillon, on n’a pas envie d’en sortir.
Mais la fin ne m’a pas déçue sur ce point.
Note : 14/20
Mon choix sera donc pour cette sélection :
Zoli de Column Mc Cann pour la catégorie Roman
Les filles de Riyad de Rajaa Alsanea pour la catégorie Document
Garden of Love de Marcus Malte pour la catégorie Policier
Je croise les doigts pour que ces 3 livres soient retenus afin que les autres jury puissent les découvrir.
PS : Je conseille vivement de lire Le Baiser d'Isabelle, ainsi que la lecture de Coeur de pierre de Pierre Péju, je n'ai pas de mot pour vous le décrire, il faut le découvrir par vous même.
Bonnes lectures ...
6 commentaires:
Merci pour tous ces beaux et bons commentaires Faustine! Ah Zoli, je le savais bien qu'il serait incontournable ;).Voici mon tour de plonger dans les affres délicieux des sept livres à lire et commenter dans ce terrible temps imparti.. qui paraît large au début puis qui retrécit comme peau de chagrin!! J'ai reçu une lettre de Elle, oui tu avais raison, on pourra se retrouver au Salon du livre bientôt! *biz*Marie
@Marie : Merci pour ton passage.
Tu vas venir aux deux rendez vous proposés par ELLE?
Moi j'ai hâte d'aller au musée d'Orsay :)
J'ai demandé une invite pour le salon du livre.
Bonne chance pour terminer ta sélection.
Moi je vais commencer les 3 livres que as déjà lu.
A bientôt.
Je lui aurait meme mis 18 ou 19, moi,
à Marcus Malte !!!! Après avoir fini son livre, dans la matinée l'autre jour, j'étais resté plongé dans son monde et ses personnages tout le reste de la journée !! un signe que j'ai adoré le livre en général !!
@Mathias : C'est vrai que j'aurais pu lui mettre plus, mais je me dis que je vais tomber sur meilleur encore :)
tu donneras 21 ou 22/20 dans ce cas la :-)
@Mathias : Non, je pense qu'il reste, 18, 19 ou encore 20 :)
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